Aller au contenu principal

Labeyrie fait montre d’optimisme pour l'année 2018

Malgré une consommation atone et des difficultés, aussi bien sur le saumon que le foie gras, Labeyrie a réalisé une performance honorable sur la période des fêtes et mise sur l’innovation et la communication.

« Le pire est derrière nous… et le meilleur est devant ! » résume Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie. Avec une seconde crise de grippe aviaire ayant provoqué une baisse des volumes et une hausse des prix dans le secteur du foie gras, ainsi qu’un renchérissement du saumon de 80 % entre fin 2016 et l’automne 2017, décembre promettait d’être difficile. Mais les produits festifs ont finalement sauvé les meubles avec, au global, +2,1 % en valeur (sur P13-2017). Le saumon fumé grimpe de 7,3 % en valeur, et perd 3,9 % en volume, les opérateurs du marché ayant opté pour des grammages réduits. Pour le foie gras, la variation en valeur devrait être positive. Les volumes, quant à eux, accusent une baisse de 12,4 %, pénurie de canards dans le Sud-Ouest oblige. Labeyrie réalise des performances tout à fait respectables avec, pour le saumon fumé, une part de marché à P13 2017 à 35,5 % en valeur (-1 pt vs 2016) et 30,4 % en volume (-0,2 pt).

Pour le foie gras, Labeyrie, privé de 300 tonnes de foies entiers (soit 25 % de ses volumes), perd son leadership sur le marché global avec 17,3 % (contre 17,9 % en 2016), cédant sa place à Delpeyrat avec une part de marché volume de 17,8 % (vs 14,5 % l’année précédente). « Nous n’avons qu’un seul bassin de production, le Sud-Ouest, justifie Jacques Trottier, et nous faisons peu de conserves, donc pas de stock à mettre sur le marché. »

En 2018, Labeyrie continue de miser le plaisir avec une nouvelle gamme de saumons fumés Sensation Gourmande, des petits filets épais, déclinés en quatre recettes : nature ; légèrement fumé ; écorces de citron et sésame ; graines croquantes. Le budget publicitaire alloué pour 2018 a été multiplié par 2,5.

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio