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Basé sur la méthode du réseau Inosys
La viande bovine a son indicateur de prix de revient

Après six mois de discussion et l’intervention du médiateur des relations commerciales agricoles, les représentants de la section bovine d’Interbev ont validé jeudi 31 janvier une méthode de calcul d’un indicateur de prix de revient en viande bovine. Seul Culture Viande, syndicat des entreprises françaises des viandes, n’a pas voté pour le système mais en s’abstenant n’a pas bloqué sa validation. Cette méthode est basée sur les coûts de revient calculés sur le réseau Inosys, réseau associant des éleveurs volontaires et des ingénieurs de l’Idele et des Chambres d’agriculture. En l’appliquant par exemple aux chiffres de la conjoncture du second semestre 2017, « l’indicateur s’établit à : 4,64 €/kg carcasse pour une vache allaitante, 5,08 € pour une génisse, 4,5 € pour un jeune bovin et 3,08 € du kilo vif pour un broutard », indiquent JA et la FNB dans un communiqué. Pour chaque catégorie, l’indicateur sera réactualisé tous les six mois pour prendre en compte l’évolution des charges des éleveurs (avec l’indice Ipampa) et une fois par an, il sera réactualisé au regard des évolutions des soutiens de la Pac. « Nous allons transmettre cet indicateur à la DGCCRF », informe Guy Hermouet, président de la section bovine d’Interbev. Lors de la prochaine réunion de la bovine d’Interbev seront discutées des conditions de sa diffusion. Restera la question des indicateurs de marché. « Les cotations existent, il faut décider lesquelles font référence et s’il faut les améliorer ou pas », explique Guy Hermouet.

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