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Conséquences de l'influenza aviaire
Grippe aviaire : une catastrophe pour Galliance, une menace pour certaines espèces

L‘influenza en Pays de la Loire frappe particulièrement la filière volaille du groupe Terrena. Elle menace aussi la diversité des espèces, le canard de chair et la pintade notamment.

 

© Galliance

Une bonne partie des éleveurs de volaille de chair de la coopérative Terrena sont dans la zone de surveillance contre l’IAHP (Influenza aviaire hautement pathogène) qui recouvre la Vendée et s’étend sur la moitié des départements voisins. Aussi, la branche volaille du groupe nommée Galliance signale-t-elle que les surfaces d’élevage affectées « représentent selon les espèces et les plannings de production de 50 à 80 % de l’activité planifiée précédemment ». Le déficit de production touche en particulier le poulet, la dinde et le canard à rôtir. L’épisode d’influenza est qualifié de « catastrophe » et de « drame psychologique » dans le communiqué de Galliance diffusé dans l’après-midi du 21 mars.

Décélération des abattoirs Galliance

Demain mercredi, les instances représentatives du personnel des abattoirs de Galliance seront informées d’un passage en activité partielle. Pour l’heure, la production de volailles fraîches est très réduite, mais pas encore celle de produits élaborés, apprend-on auprès de Galliance. « Nous estimons à ce jour qu’il faudra au moins 6 mois pour revenir à une situation de production standard de l’entreprise et relivrer normalement nos clients », avertit le communiqué. Incidemment, la marque Gastronome Professionnels s’est désistée du prochain salon Sandwich and Snack Show, apprend-on du marketing.

Canards à rôtir et pintades, espèces en péril

Selon l’Anvol, interprofession de la volaille de chair, l’IAHP dans les Pays de la Loire menace plus particulièrement les filières du canard à rôtir et de la pintade, car la plupart des élevages de reproducteurs et de lignées génétiques de ces espèces y sont présents. L’Anvol demande aux consommateurs-citoyens de privilégier la volaille française, en dépit des surcoûts entraînés par la flambée des matières premières. Elle salue l’enveloppe de 400 millions d’euros débloquée par l’Etat pour les éleveurs dans le cadre du Plan de résilience du gouvernement, tout en alertant sur la nécessité d’adapter ce soutien à la relation contractuelle qui lie les éleveurs aux abatteurs.

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