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L'avis du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse
JM Sibelle (volaille de bresse) : « La vente de volailles de Bresse se passera bien » en fin d'année

Jean-Michel Sibelle, vice-président du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse.
Jean-Michel Sibelle, vice-président du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse.
© CIVB

Les Marchés Hebdo : Les chapons, poulardes et volailles fines de Bresse, sous AOP, ont la réputation d’être des volailles d’exception. Elles sont particulièrement prisées des grandes tables de la restauration. Sont-elles revenues, fin 2021 après les fermetures de 2020 ?

Jean-Michel Sibelle : Elles sont revenues en restauration. Mais Noël est une fête familiale, et on va retrouver nos volailles chez les volaillers, les épiceries fines, dans les grandes surfaces et sous les halles, qui sont très fréquentées dans la plupart des villes. Et nous pouvons constater que l’engouement est là du côté du commerce de détail. Nous le voyons notamment à travers la plateforme de Rungis, incontournable pour la commercialisation de nos volailles fines et festives. À la fin de l’an dernier, nous avons été surpris par la demande. Nous correspondions exactement aux petits comités de convives autorisés : une poularde pour six personnes, un chapon à partir de six aussi.

LMH : Confirmez-vous que les réservations sont faites ?

J.-M. S. : Les réservations démarrent bien. Elles se confirmeront vers le 15 décembre, puisqu’on fait affaire de plus en plus tard. La tendance, donc, est bonne, et même très bonne. Je pense que la vente de volailles de Bresse se passera bien.

LMH : Bien que les coûts de production, pour une durée d’élevage longue, aient encore plus augmenté que pour les autres volailles de qualité ?

J.-M. S. : Nous sommes à la même enseigne que les autres filières agricoles. Il y a forcément un impact du prix de l’aliment, de l’énergie, etc. sur nos coûts. On se doit de répercuter le surcoût, mais la revalorisation sera facilement justifiable. Peut-être qu’elle sera plus difficile à faire passer auprès de la grande distribution.

LMH : Quel est l’effet de la mise à l’abri de l’influenza aviaire en Bresse ?

J.-M. S. : Les poulardes et chapons sont déjà en épinette pour leur maturation. Les autres volailles sont encore sur parcours et nous sommes en discussion avec la DDPP et la DGAL pour trouver des solutions. Les poulets de Bresse ne supportent pas la claustration. En 2006, nous avions eu 40 % de mortalité dans nos bâtiments qui ne sont que des dortoirs-salles à manger.

LMH : Connaissez-vous l’effectif des chapons et poulardes de Bresse pour cette année ?

J.-M. S. : Le comptage est en cours. Il se fait au contrôle de chaque chapon et poularde en maturation ; qui permet la délivrance des sceaux rouges aux éleveurs. En première appréciation, l’effectif est stable.

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