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Invers a créé une filière de vers de farine dans le Puy-de-Dôme

Depuis 2018, Invers a mis en place une filière locale de production de vers de farine chez des agriculteurs. Explications de son fondateur Sébastien Crépieux.

Invers a eu l’idée d’élever des vers de farine à partir de coproduits des cultures céréalières non valorisés. © Invers
Invers a eu l’idée d’élever des vers de farine à partir de coproduits des cultures céréalières non valorisés.
© Invers

Dans le Puy-de-Dôme à Saint-Ignat, les agriculteurs partenaires de la société Invers sont devenus des entomoculteurs : ils élèvent des insectes ! Ils se sont diversifiés dans la production de vers de farine à partir des coproduits issus des cultures céréalières de la plaine de Limagne. Ces vers sont ensuite déshydratés, puis conditionnés ou transformés en croquettes destinées à l’alimentation animale. C’est Sébastien Crépieux, président de la société Invers, qui a eu il y a deux ans l’idée de lancer cette nouvelle filière. « Il s’agit de proposer une alternative aux sources de protéines animales non durables, comme les farines de poisson ou le soja. Le ver déshydraté a une excellente qualité nutritionnelle et l’approvisionnement est 100 % local. Tous les ingrédients dans la croquette sont tracés, on les fait produire par les agriculteurs qui y trouvent un revenu pérenne. L’objectif est de recréer de la valeur ajoutée au cœur du territoire », explique le fondateur.

Dans son bâtiment pilote de 800 m2 destiné à être dupliqué chez les agriculteurs, Invers produit 8 à 10 tonnes de vers de farine chaque mois. Sa boutique en ligne commercialise des vers déshydratés pour les volailles et les oiseaux de basse-cour, des fertilisants à base des déjections de vers et depuis avril dernier, toute une gamme de croquettes pour les chiens et les chats. « Ça marche bien. En 2021, on devrait mettre en service quatre bâtiments agricoles. Notre objectif est de gagner le national pour le marché des particuliers et surtout, de contractualiser avec les professionnels. Des essais sont en cours pour la filière volailles fermières d’Auvergne et la pisciculture », témoigne le président. Selon Sébastien Crépieux, le marché pourrait permettre l’installation de 40 à 50 bâtiments agricoles d’ici à 2025.

Rédaction Réussir

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