Foodtech : comprendre la place de la France en infographie
La Foodtech regroupe les entrepreneurs et start-up du domaine alimentaire (de la production au consommateur final) qui innovent sur les produits, la distribution, le marché ou le modèle économique. La France a une place proéminente dans l'écosystème européen.
La Foodtech regroupe les entrepreneurs et start-up du domaine alimentaire (de la production au consommateur final) qui innovent sur les produits, la distribution, le marché ou le modèle économique. La France a une place proéminente dans l'écosystème européen.
Si la dynamique de la Foodtech française a été longue a démarrer, les résultats se font dorénavant sentir puis que l'Hexagone concentre 18 % des investissements du vieux continent, deuxième derrière le Royaume-Uni. En 9 ans, les investissements ont été multipliés par 30. L'écosystème français est surtout orienté vers le B2B ce qui s'est avéré plus résilient en 2022 face à la crise inflationniste. En B2C, on note que les investissements dans les protéines alternatives décollent.
Pas de changement de tendance dans les investissements au troisième trimestre
Les investissements dans la Foodtech sont restés à peu près stables sur les trois premiers trimestres de 2023, entre 2,9 et 3,1 milliards de dollars. Selon les estimations de Digital FoodLab, si la stabilité perdure sur le dernier trimestre, les investissements de 2023 retrouveraient leur niveau de 2017, 50 % de moins qu’en 2022 et 70 % de moins qu’en 2021.
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L’Europe résiste mieux
Mais on peut néanmoins noter que dans ce paysage resserré, l’Europe est plus présente, avec davantage d’entreprises dans les principales levées de fonds. Alors qu’elle comptait pour 12 % des levées de fonds l’an dernier, elle pèse maintenant 30 %. Ainsi, sur le seul vieux continent, les investissements ne reculeraient que de 10 % sur l’année et dépasseraient leur niveau de 2020.
Voir l'infographie : Protéines alternatives : qui investit, combien, dans quoi ?
Les investissements concentrés sur la durabilité
Dans l’ensemble, les investissements dans la livraison reculent après leur boom, tandis que ceux axés sur la durabilité résistent : protéines alternatives, agriculture régénérative ou sans intrant, emballages, lutte contre le gaspillage grâce à des logiciels…
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