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Export : 2023 sera l’année de la reconquête pour Rougié

En raison de la grippe aviaire, Rougié a logiquement moins exporté. La marque espère retrouver les volumes perdus sur les marchés européens en 2023.

Le déficit de canards gras causé par la grippe aviaire affecte les marchés d’exportation de la Business Unit Rougié du groupe coopératif Euralis. Les utilisateurs finaux des foies gras et viandes Rougié en Europe sont essentiellement des chefs, œuvrant dans la restauration gastronomique ou plus populaire. Les principaux pays destinataires sont les régions un peu francophiles et grandes villes d’Espagne ainsi que le Benelux et la Suisse. « Les restaurateurs de l’étranger ne vivent pas au jour le jour la grippe aviaire comme en France ; il faut plus de présentations du contexte, et dans certains pays, le foie gras n’est pas un produit central », explique Christophe Montoya, directeur commercial Europe de Rougié. Christophe Montoya ne s’adresse pas directement aux restaurateurs mais aux grossistes, les uns spécialisés en produits carnés et fournisseurs des restaurants, les autres fournisseurs en épiceries fines, où sont vendues les conserves Rougié. « Il n’y a pas de foie gras cru pour tout le monde, mais une égalité de traitement de nos partenaires de longue date, qu’ils soient en France ou dans les autres pays d’Europe », déclare le directeur commercial. L’inflation exerce aussi une certaine sélection, mais Christophe Montoya veut avant tout garder la fidélité des clients et utilisateurs, en attendant 2023 qui sera, dit-il, « l’année de la reconquête ». « Les chefs demandent avant tout de pouvoir compter sur le produit qu’ils ont choisi, à Berlin, à Belfast ou à Rome. Ça se détermine chez nos éleveurs et à travers nos procédés qui préservent l’état originel des foies gras ; que nous appelons la surgélation à chaud », argumente-t-il.

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