États généraux de la viande : 23 pistes pour rebondir
En pleine tourmente médiatique, l’interprofession bétail et viande (Interbev) tient ses états généraux le 20 février en présence d’au moins trois ministres. Nul doute que le scandale du bœuf remplacé par du cheval dans les plats cuisinés surgelés occupera le devant de la scène. Il sera sûrement question d’étiquetage. Interbev a déjà demandé la mise en place immédiate de l’indication obligatoire du pays d’origine de la viande en tant qu’ingrédient sur l’étiquette des préparations à base de viande. Mais l’objectif de cette séance plénière est surtout de lancer une feuille de route pour construire l’avenir des filières viande. Elle fait suite à trois mois de travaux, avec une bonne participation aux différents groupes thématiques. Il y a urgence à agir, constate l’ensemble de la filière. La Fédération nationale bovine a rappelé les 7 et 8 février que l’élevage se trouvait à un virage historique, sa survie dépendant fortement du rééquilibrage des aides de la Pac. 23 propositions, issues de la réflexion collective, seront mises sur la table mercredi. Dominique Langlois, président d’Interbev, nous en dévoile déjà les priorités, parmi lesquelles être beaucoup plus réceptif aux attentes du consommateur, innover et améliorer la compétitivité. Surfant sur ce débat, Coop de France a aussi proposé le 14 février de travailler avec les distributeurs sur une réduction des coûts. Les pistes proposées : réduire le nombre de références de produits et simplifier les cahiers des charges.