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En Allemagne, une collecte de lait en retrait malgré un prix ferme

La collecte laitière allemande reste sous son niveau de l’an dernier. Les prix payés aux producteurs restent fermes.

camion de collecte laitière
L'Allemagne collecte moins de lait qu'en 2023
© Réussir

La collecte laitière progresse d’un mois sur l’autre en Allemagne comme c’est de mise à cette période de l’année. Néanmoins la croissance a ralenti fin février (+0,2 % entre les semaines 7 et 8), ce qui creuse l’écart avec le niveau de l’an dernier. Selon Ami, sur les huit premières semaines de 2024, les producteurs laitiers ont livré 1,2 % de lait en moins aux laiteries à l'échelle nationale par rapport à la même période de l'année précédente. 

Lire aussi : Lait : premier recul en un an de la collecte allemande

Des prix du lait en hausse depuis 5 mois

Selon les premiers calculs des analystes allemands, les producteurs de lait en Allemagne ont reçu en janvier environ 43,8 ct/kg pour leur matière première produite de manière conventionnelle avec 4,0 % de matière grasse et 3,4 % de protéine. Par rapport à décembre de l'année dernière, cela représente une légère hausse de 0,6 centime. Les prix à la production ont donc augmenté pour le cinquième mois consécutif.

Le prix du lait bio augmente aussi, en moyenne à  55,9 ct/kg, loin de leur record historique de début 2023 où ils avaient bondi à 63,2 centimes, tirés par les prix du lait conventionnels. L'écart entre bio et conventionnel s'est de nouveau creusé. 

Lire aussi : Agriculture allemande : le cheptel bovin encore en baisse

L’approche du pic de la collecte bien géré par le marché

Contrairement à l’an dernier, les analystes allemands considèrent que le pic de collecte est bien absorbé par le marché, notamment car les stocks de beurre et poudre sont beaucoup moins remplis qu’il y a un an. Après des corrections baissières en fin d’année, le marché spot de la poudre se stabilise, la petite hausse de début mars ayant été corrigée la semaine dernière. Les prix du beurre et du fromage sont fermes et les contrats pour les produits laitiers frais sont peu évolutifs depuis plus d’un semestre.

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