Aller au contenu principal

Covi veut affirmer sa marque Paul & Louise

Sur le Sial, le conserveur Covi, plutôt connu pour ses MDD, mettait en avant ses marques et notamment Paul & Louise qui sera relancée en 2019.

La marque Paul & Louise a été complètement revue.
© N. M.

La société familiale Covi, installée à Bressuire (79), exposait la semaine dernière au Sial, mettant en avant ses marques Hereford (conserves de viande), Avon & Ragobert (pâtés, terrines et rillettes) et Paul & Louise (plats cuisinés). La PME, qui réalise 90 % de ses volumes en MDD et 40 % à l’exportation, cherche à valoriser ses marques notamment en plats cuisinés face à une concurrence ultra-concentrée (avec l’acquisition de William Saurin et Garbit par Raynal et Roquelaure).

Créée en début d'année 2000, la marque Paul & Louise, dont les produits sont fabriqués dans l’ex-usine Saupiquet de Saint-Sébastien-sur-Loire (44), va être relancée en 2019. Changement de logo, personnification de la marque sur les emballages et affichage du Nutri-Score sont au programme. « Nous allons proposer une gamme complète, avec du bio et de la viande 100 % française », confie Patrick Mazardin, directeur commercial et marketing de Covi. La marque sera divisée en quatre territoires (bio, saveurs du terroir, saveurs exotiques et saveurs express). « En barquette, on va lancer un ravioli bolognaise bio avec de la viande française et des capelliti chèvre épinard bio, avance Patrick Mazardin, on va aussi lancer une gamme complète de céréales non bios en pure origine (et en sachet souple, ndlr) avec du riz de Camargue, du riz thaï et mi-2019 du quinoa d’Anjou. » Le taux de viande va être augmenté pour les boîtes et les taux de gras et de sel diminués (avec une DLC ramenée à quatre ans).

Dirigé par les frères Patrice et Philippe Bourigault, Covi compte aussi innover en conserve de viande. Pour ce faire, la PME dispose d’un site de production récemment agrandi de 2000 m2 à Bressuire, avec un stockage en produits congelés neuf.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio