Aller au contenu principal

Volaille
Canard : l’offre freine la demande

Les conséquences du dernier épisode de grippe aviaire pour la filière canard gras continuent de limiter les disponibilités à la vente et de soutenir les prix.

L’automne est souvent synonyme de regain d’intérêt pour les découpes de canards, et 2017 ne déroge pas à la tradition, bien que le récent redoux des températures ait un peu calmé les ardeurs. Une reprise saisonnière qui devrait s’amplifier à moyen terme, sans pour autant permettre à la filière de compenser les pertes supportées depuis janvier. Du 26 décembre au 1er octobre, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages ont reculé de 6,5 % pour les découpes, dont -2,9 % pour les magrets et filets. En cause, un désintérêt d’une partie des Français, mais aussi un sensible repli de l’offre sur les étals. Agreste estime les disponibilités à la vente à 78 500 tonnes équivalent carcasse (téc) en cumul de janvier à juillet, en baisse de 19,2 % en un an, en raison du recul de 8,7 % de la production à 93 600 téc.

Chute des abattages de canards gras

Ce repli de la production française est exclusivement la conséquence des déboires de la filière canard gras du fait des derniers épisodes de grippe aviaire. Sur les sept premiers mois de 2017 comparés à 2016, les abattages de canards gras ont chuté de 18,8 % à 47 000 téc, alors que ceux de canards à rôtir ont rebondi de 0,3 % à 60 000 téc. Un contexte d’offres limitées qui soutient les prix du magret surtout et, dans une moindre mesure, du filet et des autres découpes. Et ce, que ce soit chez les grossistes ou dans les rayons ; à 13,25 €/kg depuis janvier, le prix moyen d’achat des découpes a repris 3,8 % en un an, selon Kantar.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio