Aller au contenu principal

Bovins
Broutard : le marché a été plutôt épargné par la crise

Malgré le repli de certains débouchés, les cours des broutards français ont progressé selon leur dynamique saisonnière, portés par une offre restreinte. Le maintien de la demande italienne durant la crise sanitaire a aussi soutenu les prix.

Evolution des exportations de broutards français

Certes, la demande des engraisseurs français est restée mesurée ces derniers mois étant donné l’engorgement du marché des jeunes bovins. Néanmoins, les cours des broutards français ont suivi leur tendance saisonnière et progressé jusqu’à mi-juin tout en restant légèrement inférieurs à leurs niveaux des années précédentes. Une hausse saisonnière permise notamment par une offre restreinte depuis le début de l’année. Les effectifs de mâles de 6-12 mois nés de mères allaitantes s’élevaient à 487 200 têtes début mai, soit 4 % de moins qu’en 2019, selon l’Idele, les disponibilités en charolais et blonds d’Aquitaine accusant la plus forte baisse (-7 %/2019).

La demande italienne est restée ferme

À l’exportation, la situation est mitigée selon les destinations. Si la crise sanitaire a entraîné une baisse brutale de la demande espagnole, les envois se sont maintenus vers l’Italie, pays où le confinement a favorisé les achats de viande de JB issus d’animaux maigres français. Sur les semaines 1 à 18, les exportations françaises ont ainsi chuté vers l’Espagne de 23 % par rapport à 2019, mais ont progressé de 1 % vers l’Italie où la hausse de la demande en mâles (+ 4 %) a compensé le ralentissement des besoins en femelles (-4 %). Du côté des pays tiers, les envois ont quasiment été à l’arrêt pendant le confinement avec seulement 600 têtes exportées vers l’Algérie et le Maroc au mois d’avril, soit 94 % de moins qu’un an plus tôt, selon les données de l’Idele. Sur les quatre premiers mois de l’année, les envois auraient ainsi totalisé 14 100 têtes, soit -46 % par rapport au niveau record de 2019. Depuis début juin, l’assouplissement des mesures de confinement semble néanmoins entraîner une reprise progressive des flux.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio