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Baisse marquée du coût de l’aliment depuis janvier

© (c)Réussir

Volaille : Si l’été a été synonyme de bref rebond du coût de l’aliment, l’automne se place sous le signe de la détente. Entre septembre et octobre, selon l’Institut technique de l’aviculture (Itavi), les coûts matières premières des aliments volaille se sont repliés de 0,1 % à 1,9 % selon l’espèce considérée. Pour l’Itavi, ce recul s’explique par la baisse des cours du maïs, des tourteaux de soja, de colza et de tournesol ainsi que de la luzerne et de la pulpe de betterave. De baisses qui compensent aisément la hausse du blé.

En cumul de janvier à octobre par rapport à la même période de 2015, les indices cèdent 5,6 % pour le lapin, 6,3 % pour le canard gras, 7 % pour le canard à rôtir, 7,6 % pour le poulet label Rouge et 8,2 % pour le poulet standard. Les plus fortes baisses sont relevées pour la dinde (-9,6 %), la pintade (-9 %) et la poule pondeuse (-9,5 %).

Œufs : La fréquentation des points de vente, et surtout celle des grandes et moyennes surfaces, semble avoir été bonne lors du long week-end du 11 novembre. C’est en tout cas ce que laissait à penser le niveau satisfaisant voire soutenu des commandes de réassorts des détaillants, d’une partie des grossistes et des centres de conditionnement, mardi en France. À cette demande saisonnière régulière faisait face une offre toujours aussi limitée, qui ne couvrait pas tous les besoins exprimés, en particulier en calibre M et G. Bien que plus proche de l’équilibre, le commerce du TG restait porté par celui des gros œufs, tandis qu’un développement des volumes de petits œufs laissait le marché à l’équilibre et les cours reconduits.

Les cours progressent aussi en Europe, à un rythme toutefois moins rapide qu’en France. L’offre communautaire est mesurée et couvre difficilement des besoins en œufs calibrés réguliers à soutenus. Si les industriels sont frileux, faute de revalorisation suffisante de leur prix de vente, peu d’offres leur sont proposées, ce qui continue à soutenir les cours et peser sur leurs marges.

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