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Arterris voit grand pour La Belle Chaurienne

Le siège social de La Belle Chaurienne est installé à Castelnaudary.
© DR

En octobre dernier, le tribunal de commerce de Paris donnait son accord pour la reprise de La Belle Chaurienne et de CCA du Périgord par le groupe Arterris. L’ensemble représente un chiffre d’affaires d’environ 38 millions d’euros et est doté de deux sites industriels à Castelnaudary et à Piégut-Pluviers. Arterris a dû mettre sur la table un chèque représentant 7,5 fois l’Ebitda pour devenir propriétaire d’un ensemble profitable. « Ces deux sociétés n’ont pas été affectées par les turpitudes du groupe Financière Turenne Lafayette », commente Jacques Logié, directeur général d’Arterris. Le groupe coopératif peut désormais lancer son plan de développement à trois ans, basé sur des synergies commerciales, industrielles et de sourcing.

En matière d’approvisionnement, le groupe veut proposer à ses éleveurs de canards IGP Sud-Ouest de produire 300 000 à 350 000 canards supplémentaires par an pour assurer une partie de la production de La Belle Chaurienne et maintenir des volumes pour l’abattoir des Fermiers occitans.

Cette marque nationale premium pourrait être une locomotive

Le groupe met également en place un programme de développement de sa production de légumes secs, haricots et lentilles. « Nous estimons le potentiel à 1 200 tonnes pour assurer une partie de notre sourcing », explique Jacques Logié. Au niveau industriel, le groupe va continuer à investir régulièrement près de 1 million d’euros dans les deux sites et débuter leur spécialisation. « Par exemple, la production de cassoulet du site des Fermiers occitans pourra être faite au sein de l’usine de La Belle Chaurienne », précise le directeur général.

Extension de gamme

Enfin, les synergies commerciales pourraient voir l’extension de la marque La Belle Chaurienne au rayon frais. « Cette marque nationale premium pourrait être une locomotive pour nos productions et pourrait se décliner au rayon frais avec du foie gras, des aiguillettes, du magret. Cela ouvre pas mal de perspectives », confie Jacques Logié.

Avec ce plan de développement, le groupe ambitionne de pouvoir générer une croissance de 15 à 20 % de ses activités dans les trois ans à venir.

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