L’an dernier, le Royaume-Uni a exporté 70 000 tonnes de viande ovine rapporte AHDB. C’est 20 % de moins qu’en 2020. Une baisse qui reflète certes un recul de la production, non pas tant à cause d’une baisse du nombre d’agneaux nés que d’un report des abattages. Mais qui est aussi due au Brexit. Ainsi en décembre, les envois du Royaume-Uni se sont-ils avérés près d’un quart inférieur à leur niveau de décembre 2020, quand les opérateurs profitaient d’une dernière fenêtre de tir avant un Brexit aux conditions incertaines. Pour l’heure, les prix des agneaux britanniques tendent à se tasser et sont passés sous leurs niveaux de la même période de 2021, sous l’effet d’une offre qui s’étoffe. Ils n’en restent pas moins à des niveaux très élevés comparé à la moyenne quinquennale.
Baisse des prix des agneaux en France
Une tendance similaire en France avec des prix qui se sont repliés de près de 7 % en deux mois, s'éloignant de leurs records de fin décembre. Un recul saisonnier qui tend d’ailleurs à se tasser, le commerce gagnant un peu en fluidité, avec une demande bien disposée pour les bons animaux. Les cours pourraient rapidement renouer à la fermeté dans la préparation de Pâques (le 16 avril cette année). Sur le marché de la viande, le commerce est encore réduit en région parisienne cette semaine pour cause de vacances scolaires. Mais des disponibilités limitées permettent aux tarifs de se maintenir dans l’ensemble.
