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2017 ne restera pas dans les annales

© © Stéphane Leitenberger

Le marché français s’est montré très lourd au premier trimestre. Pâques donne une bouffée d’air à la production, mais le reste de l’année pourrait demeurer tendu.

Pâques n’a pas permis aux cours des agneaux de battre des records. Certes la hausse a été nette depuis début mars, mais les prix partaient d’un niveau bien plus bas que les années passées. En cause, une consommation toujours en berne et un début d’année marqué par des offres importantes en agneaux lacaunes engraissés. La baisse des prix des importations a contribué à accentuer la pression sur un marché déjà encombré. Selon l’Idele, « en moyenne en janvier, les prix des carcasses d’agneau réfrigérées importées du Royaume-Uni et d’Irlande étaient inférieurs de 12 % à leur niveau de l’année précédente ».

L’offre britannique devrait rester large

AHDB estime que les abattages britanniques atteindront 13,122 millions d’animaux en 2017, contre 12,679 millions l’an dernier (+3,5 %). Dans le même temps, les Britanniques devraient continuer de bénéficier de l’affaiblissement de la livre sterling depuis le référendum sur le Brexit, qui leur permet d’être plus compétitifs sur le continent. Leurs exportations pourraient progresser de 2,6 % cette année. À noter que cette hausse de l’offre est surtout concentrée au premier semestre. Mais rien n’indique que ce surplus sera dirigé vers la France. En effet, Britanniques comme Irlandais cherchent des alternatives à un marché français peu dynamique et qui commence à valoriser davantage l’origine France. Ils regardent désormais outre-Rhin, dont la demande, il y a peu anecdotique, décolle depuis l’arrivée des réfugiés du Moyen-Orient, grands consommateurs de viande ovine.

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