Aller au contenu principal

Les PAI carnés d’André Bazin plus que jamais à la page

Au CFIA 2023 de Rennes, André Bazin déploie une variété de produits intermédiaires charcutiers, dont de la merguez végétale, sa nouveauté. Le tout, sans allergène ni exhausteur de goût. Pour faire monter en valeur les produits finis sans forcément les rendre plus coûteux.

Le Franc-Comtois André Bazin, propriétaire de la marque Philippe Wagner et filiale depuis un an de la coopérative bretonne Eureden, fournit pour les plats cuisinés, salades, sandwiches et autres pains et pâtisseries salées des viandes et produits de salaisons sous toutes formes ; et en 2023 de la merguez végétale sans allergènes. « Nous travaillons en partenariat avec nos clients pour les accompagner dans la montée en valeur, via la différenciation, et sommes, d’ailleurs, en phase de recrutement », expose Mathieu Boisson, directeur développement produits et matières d’André Bazin. Accréditant la propension du consommateur à manger moins et mieux, André Bazin commercialise de moins en moins de PAI premier prix. Il donne un exemple : « Le jambon supérieur est celui que nous vendons le plus. » Ainsi, un industriel voulant stabiliser son coût de production ne s’oriente pas forcément vers un ingrédient de moindre qualité. Mieux : « Le recettage ouvre des portes, dont celles de la naturalité et du clean label, affirme-t-il. Les industriels en profitent pour supprimer les ingrédients incongrus. »

André Bazin est bien placé pour y répondre, puisqu’il vend des saucisses sans nitrites en grande distribution et qu’il a supprimé le glutamate de nombreuses charcuteries. Afin de retirer de la liste d’ingrédients les caractères gras, André Bazin a exclu tout allergène de ses chaînes de fabrication voilà un peu plus d’un an. « Cela a été un gros travail, de reformuler 250 produits », commente Mathieu Boisson. Enfin, André Bazin peut valoriser la filière porcine, qu’elle soit bretonne avec Eureden ou franc-comtoise, sur des thèmes comme le bien-être animal. Quant à l’éthique, « nous avons une réflexion autour de la certification Agri-Éthique. L’industriel client peut être partie prenante », mentionne Mathieu Boisson.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

poussins
Ovosexage : fin de l’accord de financement, qui va payer ?

Le CNPO annonce anticiper la fin de l’accord sur le financement de l’ovosexage, douloureusement négocié il y a huit mois, car…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio