833 millions de dollars, c’est ce qu’ont réussi à lever les entreprises de protéines alternatives au deuxième trimestre. C’est certes 9 % de moins qu’au premier trimestre, dans un contexte économique incertain, mais elles font mieux que l’ensemble des financements par capital risque, en baisse de 23 %.
Sur le premier semestre, ce sont 1,75 milliard de dollars qui ont été levé par le secteur. Les protéines végétales ont recueilli 717 millions de dollars, les viandes et produits de la mer de culture 634 millions de dollars et les entreprises misant sur la fermentation 96 millions de dollars.
2 Français dans le top 5 des levées de fond
Le Good Food Institute livre les cinq plus grosses levées de font du deuxième trimestre :
- Upside Food : 400 millions de dollars pour cette entreprise californienne qui veut cultiver de la viande à grande échelle.
- Eclipse Food : 40 millions de dollars, pour cette entreprise elle aussi californienne, spcialisée dans les substituts végétaux aux produits laitiers, notamment les glaces.
- Lemnaceae : 38,7 millions de dollars pour ce fournisseur de d’algues à incorporer dans les substituts à base de plantes.
- HappyVore : 35 millions de dollars pour ce premier français du classement, qui commercialise des substituts végétaux à la viande sur le marché hexagonal
- Umiami : 30 millions de dollars pour le second français du top 5, qui veut passer à l’échelle supérieur pour produire sont filet de poulet végétal.
Des mouvements à venir
Pour le Good Food Institute, au vu de l’environnement économique actuel, et de la réévaluation de la valeur des entreprises, de nombreux mouvements de fusion-acquisitions sont à anticiper dans les prochains mois. Les entreprises dotées d’une solide assise financière vont profiter de la conjoncture pour racheter des entreprises dotées de technologies, savoir-faire et process précieux mais qui auront du mal à rester à flot.
