Aller au contenu principal

Vivadour fait progresser ses filières bovines de qualité

La coopérative polyvalente Vivadour, concentrée dans le Gers, fait progresser l’élevage bovin et les ventes de viandes de qualité.

La filiale de Vivadour Vignasse & Donney vend en grande distribution des steaks hachés façon bouchère de blonde d'Aquitaine label Rouge. © Vignasse & Donney
La filiale de Vivadour Vignasse & Donney vend en grande distribution des steaks hachés façon bouchère de blonde d'Aquitaine label Rouge.
© Vignasse & Donney

Jean-Marc Gassiot-Bitalis, président de Vivadour, promet que sa coopérative va accompagner le développement de la commercialisation de détail de viandes bovines de qualité grâce à l’investissement industriel. La coopérative gersoise a une filiale dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques, Vignasse & Donney, qui découpe et transforme en steak haché façon bouchère des carcasses de gros bovins locaux, notamment de race blonde d’Aquitaine, sous label Rouge. Les ventes de carcasses, découpes et steaks frais de Vignasse & Donney auprès des bouchers, grandes surfaces et hôpitaux d’Aquitain, ont dépassé les 15 millions d’euros en 2020. Elles ont progressé de 34 % en deux ans. « Si les ventes continuent d’augmenter, nous investirons en proportion », a annoncé en conférence de presse le 3 février Jean-Marc Gassiot-Bitalis, précisant que l’agrandissement est à l’étude. Vivadour commercialise la totalité de ses bovins et veaux auprès de Maison Jucla, une société de négoce dont la coopérative est actionnaire. Les abattoirs sont ceux de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) et Saint-Gaudens (Haute-Garonne).

Les ventes de Jucla progressent, principalement auprès des boucheries traditionnelles toulousaines. Elles comprennent 180 veaux hebdomadaires. Pour accompagner la demande, Vivadour suit vingt projets de bâtiments d’élevage de veaux sur litière de paille. La coopérative bénéficie d’un « très bon ratio d’endettement », a souligné en conférence Nicolas Escamez, directeur de la stratégie et du développement coopératif. Elle a réalisé 470 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019-2020 grâce à des bonnes récoltes 2019. Elle investit de l’amont à l’aval grâce à une capacité d’autofinancement de 14,4 millions d’euros.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

poussins
Ovosexage : fin de l’accord de financement, qui va payer ?

Le CNPO annonce anticiper la fin de l’accord sur le financement de l’ovosexage, douloureusement négocié il y a huit mois, car…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio