Herta s’est engagé à accroître ses achats de viande de porc française afin de soutenir la filière dans la crise inédite qu’elle connaît.
La marque veut accroître de 4500 tonnes ses volumes achetés sur le territoire national en 2022, a-t-elle indiqué le lundi 28 février au salon de l’agriculture 2022, à l’occasion de la visite sur son stand de Julien Denormandie, Agnès Pannier-Runacher et Jean-Philippe André, président de l’Ania.
Cette hausse projette le plan d’achats de Herta à 56 % de viande française sur l’année 2022. Cette décision s’inscrit dans une stratégie d’achats qui repose sur trois obligations : la disponibilité, la qualité des matières premières et la prise en compte des risques de contingence liés aux potentielles menaces de maladies dans les bassins de production (peste porcine africaine notamment).
« Cette reconnaissance ministérielle […] vient saluer un modèle d’achats vertueux qui participe à la valorisation de la filière porcine française. Herta prend une part active au maintien de la souveraineté alimentaire française », se réjouit Marc Auclair, PDG de Herta Foods, cité dans un communiqué.
Les mécanismes de contrats assurantiels de Herta ont permis le versement de près de 5 millions d’euros ces deux dernières années en aides directes aux éleveurs sous contrat. La société prévoit la poursuite de ces aides à hauteur de 2,5 millions d’euros pour 2022.
