Aller au contenu principal

Volaille
Rougié poursuit la désaisonnalisation de ses produits

Pour faire face à la grippe aviaire et aux difficultés d’approvisionnement qui en découlent, Rougié a enclenché une politique de diversification il y a quelques mois et veut désaisonnaliser la consommation de ses produits.

© Rougié

Depuis la mise en place en 2021 de sa nouvelle politique de désaisonnalisation de la consommation de ses produits, Rougié innove et se diversifie en répondant aux tendances du moment.

La société a ainsi élaboré il y a six mois un effiloché de canard surgelé, à cuisiner dans des burgers premium. Lauréat du snacking d’or 2022, ce nouveau produit est fabriqué à 100 % à partir de canards gras français.

« L’effiloché permet d’amener une originalité à la carte des restaurateurs. Un burger de canard, ça ne court pas les rues », souligne Aurélie Coppens, directrice des ventes régionales de Rougié, à l'occasion du sandwich and snack show, le 30 mars 2022.

La société propose également depuis un mois une nouvelle gamme de tartinables : les Canardines. Parmi les quatre références qui la composent, deux sont à base de confit de canard et deux à base de foie gras. Elles sont toutes accompagnées d’un assortiment végétal.

« Le déploiement de nos innovations est progressif. Aujourd’hui, Pomona, notre nouveau client, travaille avec ces nouveautés », détaille Aurélie Coppens.

Moins de foies gras pour Noël

Les innovations étant fabriqués sur des petits volumes pour l’instant, Rougié ne connaît pas de problèmes d’approvisionnements causés par la grippe aviaire ou la guerre en Ukraine. La situation n’est en revanche pas la même sur le cœur de gamme de la société.

« La production des foies gras est complexe. C’est la quatrième grippe aviaire en six ans, avec pour la première fois deux vagues cette année, c’est inédit. Il y aura moins de disponibilités à Noël. Cela entraînera une augmentation des prix, rééquilibrant la demande et l’offre », commente Aurélie Coppens.

Rougié salue le comportement de ses clients qui font passer les hausses des coûts de production sans nécessairement avoir besoin de beaucoup en discuter. « Il y a moins de pression qu’en GMS. Le restaurateur pourra à son tour augmenter les prix sur sa carte, ou bien l’en retirer », conclut-elle.

Les plus lus

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio