Commerce extérieur
Poulet : les importations françaises se maintiennent
La reprise des abattages de poulet n’a pas freiné les importations françaises.
La grippe aviaire continue de dicter le commerce extérieur de la volaille. Sur les onze premiers mois 2022, les abattages en poids de volaille de chair restent en recul (-7,9 %) par rapport à la même période 2021, selon FranceAgriMer. En poulet, les abattages ont repris cet été. Le décrochage (-1,4 %) est moins important qu’en canard gras (-32,3 %). En novembre, les abattages ont même dépassé ceux de novembre 2021 (+2,3 %). Cependant, malgré ce retour de l’offre, les importations françaises de viande de poulet ne faiblissent pas depuis l’Union européenne (UE) sur les 11 mois 2022 (+8,8 % en volume, + 43,7 % en valeur). La progression des importations est de nouveau tirée par la hausse des achats en provenance de la Pologne (+24,8 %) et de la Belgique (+11,8 %). En revanche, ils se sont stabilisés depuis les autres pays de l’UE. Quant aux exportations françaises en novembre, elles sont quasiment identiques sur un an en volume (+0,2 %). Elles ont ralenti vers l’UE, notamment vers les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. Sur un an, elles ne sont plus qu’en hausse de 8,5 %. Les expéditions vers les pays-tiers continuent de se contracter (-10 %) malgré le dynamisme vers l’Arabie saoudite (+8,3 %). Au total, en valeur, sous l’effet de l’inflation, les exportations ont augmenté de 23,7 %.
