Viande bovine : entre calme et premiers préparatifs des fêtes
Gros bovins : Peu de changements en ce début de semaine sur le marché français de la viande bovine. Fin de mois et désintérêt chronique des consommateurs continuent de limiter les achats des ménages. Les industriels ajustent leurs offres aux besoins et maintiennent dans l’ensemble leurs tarifs.
En parallèle, l’heure est aux préparatifs des fêtes de fin d’année. L’abattage découpe tend à privilégier les lots de qualité et commence à stocker les pièces les plus festives comme le filet. La prudence est néanmoins de mise, Noël et Nouvel an étant des dimanche, moins de repas de fête devraient être organisés, limitant le commerce de viande bovine.
Veaux : Selon l’Institut de l’élevage (Idele), les abattages de septembre ont été faibles (14 900 tonnes équivalent carcasse seulement, contre plus de 15 500 téc ces dernières années). En cause, une consommation limitée, qui n’a été dynamisée qu’en seconde partie du mois par le Festival du veau. Conséquence, selon l’Idele, les sorties d’ateliers ont été retardées, comme le souligne la hausse du poids moyen des carcasses.
Ovins : L’ambiance est calme sur le marché français de l’agneau. Que ce soit en amont ou en aval de la filière, les cours sont stables à baissiers. L’offre, de qualité hétérogène couvre aisément tous les besoins. Et ce d’autant que la concurrence britannique perdure.