Aller au contenu principal

Commerce extérieur
Un potentiel à l’export pour les produits de la mer

Les mareyeurs, industriels et exportateurs de produits de la mer disposent d’informations précises pour entreprendre à l’export, grâce à une étude qui vient d’être présentée à Boulogne-sur-Mer.

Le grand export ne présente pas le meilleur potentiel pour les produits de la mer français. © Michael Gaida/Pixabay
Le grand export ne présente pas le meilleur potentiel pour les produits de la mer français.
© Michael Gaida/Pixabay

Le secteur français des produits de la mer se porterait mieux en exportant davantage et en sécurisant les approvisionnements des transformateurs, s’agissant des matières premières importées à valeur ajoutée. D’où l’étude sur les opportunités de positionnement des opérateurs à l’exportation et à l’importation. Cette étude a été finalisée au printemps 2020 (le coronavirus a pu remettre en question certaines informations), présentée d’abord le 24 juin aux représentants professionnels, puis le 24 septembre au pôle Aquimer à Boulogne-sur-Mer.

Vingt-cinq couples pays/produit

Les cibles potentielles d’exportation constituent la partie plus élaborée de cette étude. Ainsi, vingt-cinq couples composés d’un pays de destination et d’un produit sont détaillés. Ces couples pays x produit ont été sélectionnés par le comité de pilotage de l’étude de façon à garantir la plus grande diversité possible en matière de produits de flux (niche ou volume), clients historiques ou nouveaux et continents. Ainsi, huit pays ont été ciblés (Allemagne, Chine, Espagne, Japon, Roumanie, États-Unis, Italie et Émirats arabes unis) et douze produits.

Sopexa et Business France ont enquêté de mars 2019 à février 2020 aux côtés de l’expert spécialisé Via Aqua. Pour chaque couple ont été recueillis des éléments quantitatifs (quatre éléments relatifs à l’export français et cinq éléments relatifs à l’import du pays), ainsi que qualitatifs, concurrentiels, logistiques, réglementaires, etc. Cela donne vingt-cinq fiches « synthétiques et opérationnelles », selon le comité de pilotage.

De « très forts » et « forts » potentiels repérés

Le champ de prospection a été étendu à des zones géographiques plus larges et à des catégories de produits afin de constituer un tableau de potentiels en matière de culture, d’accès, de renommée, de risques sanitaires, de perception des labels, de maîtrise de la ressource (dix critères au total). L’Europe, dans ses parties Nord, Ouest et Sud, apparaît de loin comme la grande zone la plus convoitable. Pour les poissons fumés par exemple, le potentiel est indiqué « très fort » en Europe de l’Ouest et du Sud, et « fort » en Europe du Nord ; il en est de même pour les coquillages d’aquaculture, les céphalopodes et les poissons de pêche. Les crustacés sont à « très fort potentiel » sur ces trois zones ; les conserves à « fort potentiel » également sur ces trois zones. L’Amérique du Nord se distingue par un « fort potentiel » pour les crustacés les céphalopodes et conserves, et l’Asie de l’Est constitue enfin un « fort potentiel » pour les crustacés.

Exporter de la truite fumée en Espagne

Ces études peuvent servir de base à des plans d’action comme celui qui a été monté pour mieux exporter de la truite fumée en Espagne. Ce plan propose entre autres d’éduquer les acheteurs et distributeurs au « savoir-faire français en matière de fumage », de prospecter au contact des importateurs potentiels, de « passer les produits en haut standing, en particulier pour les fêtes », de faire raconter aux influenceurs l’itinéraire « de l’élevage au fumage » de la truite française.

À cet égard la Team France Export propose des solutions d’accompagnement aux entreprises et syndicats professionnels.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio