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« Un boucher a vu son chiffre d'affaires progresser de 10 % depuis la création d’un rayon boucherie chevaline dans son commerce »

Plusieurs avancées ont été constatées par Interbev Equins depuis le salon de l’agriculture. La connexion entre l’amont et l’aval de la filière française opère progressivement.  

cheval de trait
Interbev Equins constate quelques avancées depuis la table ronde consistant à connecter les acteurs de la filière française
© François d'Alteroche

Durant le salon international de l’agriculture, Interbev équins nous avait fait part des difficultés que rencontrait la filière chevaline française. L'importation capte 80 % de la consommation nationale qui, elle, recule. Le potentiel de consommateurs est pourtant estimé à 15% de la population française. L’un des objectifs pour atténuer ces tendances de marché, connecter les acteurs français. 

 « un restaurateur a commandé une carcasse entière à un boucher, ce qui représente 250 kilos de viande »

L’initiative a porté ses fruits puisqu’ « un restaurateur a commandé une carcasse entière à un boucher, ce qui représente 250 kilos de viande », s’est réjoui Guy Arestier, président de la section Équine d’Interbev. Le lien entre l’amont et l’aval français se crée progressivement dans la filière équine.  

Lire aussi : Le trafic de viande de cheval continue en Europe, notamment en Irlande

+ 10 % de chiffre d’affaires  

Par ailleurs, « des bouchers mixtes sont intéressés. Ils pensent à proposer de la viande chevaline », ajoute Guy Arestier. « Nous avons quelques belles réussites en exemple. Un boucher a vu son chiffre d'affaires progresser de 10 % depuis la création d’un rayon boucherie chevaline dans son commerce », a ajouté le président.  

Lire aussi : Cheval : des abattages divisés par six en dix ans

D'autres actions en faveur de la filière chevaline française 

Les premières avancées grâce au salon international de l’agriculture ont donné d'autres idées à la section équine d’Interbev. « Pendant le Sommet de l’élevage, nous organiserons une formation dans un CFA pour des apprentis bouchers et nous projetons de mener des animations dans des magasins », nous apprend Guy Arestier.

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