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Un bon début d’année pour le veau

À l’occasion de la Pentecôte, la filière veau dresse un bilan favorable du commerce au premier semestre, avec une érosion des ventes qui semble stoppée.

Les achats des ménages de viande de veau ont été bien orientés début 2017, à +1,3 % en cumul sur les douze premières semaines de l’année, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Pour Alexandre Merle, président de la section veau d’Interbev « la consommation se stabilise, la filière a enrayé la dégringolade ! » Le Festival du veau en début d’année a été positif et les opérateurs attendaient beaucoup de la Pentecôte, qui permet de dégager des volumes avant l’été. Dès que les températures montent, les ventes fondent. « Nous expliquons comment manger le veau l’été, mais la consommation diminue dès le printemps », déplore Alexandre Merle. En 2015, un printemps très ensoleillé avait embourbé la filière, en proie à des retards d’enlèvement importants jusqu’à l’automne. Mais cette année, les intégrateurs se sont montré prudents lors des mises en place.

Les habitudes des intégrateurs changent

La production française a reculé de 2,5 % en cumul sur les quatre premiers mois de 2017. Mais elle a évolué. Pour afficher le logo Viande de France, les veaux doivent être nés en France, les importations de petits veaux ont donc chuté. La filière doit travailler avec le secteur laitier pour assurer ses approvisionnements, notamment en février-mars. De la qualité des veaux de 8 jours dépend aussi l’usage des antibiotiques, qu’elle souhaite diminuer. Par ailleurs, le sexage incite les éleveurs à produire davantage de petits veaux mâles croisés. Mais les intégrateurs ont aussi besoin de mâles laitiers, plus rares cette année. Leurs cours grimpent.

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