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Un abattoir de volailles grasses du Sarladais annoncé pour 2025

Afin de conforter la filière locale du « gras » et notamment celle de l’oie, un atelier d’abattage et de découpe devrait voir le jour en été 2025 à Sarlat (Dordogne).

Une unité d’abattage et de découpe de volailles grasses devrait ouvrir ses portes en été 2025 à Sarlat
Une unité d’abattage et de découpe de volailles grasses devrait ouvrir ses portes en été 2025 à Sarlat
© Groupe A40 Architectes

Dans le Sarladais, un nouvel abattoir s’avère nécessaire pour structurer et conforter la filière périgourdine de volailles grasses et celle de l’oie en particulier. Après plusieurs autres projets, c’est désormais sur Sarlat que les regards se portent. Une unité d’abattage et de découpe sera construite en lieu et place d’un bâtiment de stockage vendu par l’entreprise Rougié. Contrairement à un précédent projet qui nécessitait un million d’euros d’investissement supplémentaire rien que pour le volet assainissement, ce nouveau site a l’avantage de pouvoir être raccordé à l’assainissement collectif de la ville de Sarlat pour l’évacuation des effluents vers la station d’épuration.

Lire aussi : Export : 2023 sera l’année de la reconquête pour Rougié

Un abattoir prévu en 2025

Ce nouvel outil devrait être fonctionnel pour l’été 2025 avec capacité d’abattage de 300000 volailles par an pour une surface de 1048 m2. Son coût de 2,5 millions d’euros et sa maîtrise d’ouvrage seront pris en charge par le Syndicat intercommunautaire de développement économique du Sarladais (Sidès) regroupant les communautés de communes Sarlat-Périgord Noir et Pays de Fénelon. Le permis de construire a été déposé cet été.

La Société coopérative d’intérêt collectif agricole « La plume du Périgord Noir » se chargera d’équiper cet atelier dont elle assurera le fonctionnement et la gestion dans le cadre d’une location avec option d’achat. Cette Scica, qui regroupe une vingtaine d’éleveurs du secteur, a été créée en 2019 pour gérer l’abattoir de Prats-de-Carlux, propriété de l’association Althea (ESAT) qui ne souhaite plus continuer d’investir dans cet équipement ne répondant plus aux nouvelles exigences. 

Le futur atelier devrait employer une quinzaine de salariés. Pour le rendre viable, la Scica prévoit d’intégrer deux ou trois conserveurs artisanaux. Dans cette perspective, les coopérateurs devront revoir leurs statuts.

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