Restauration durable et locale : l’amendement Allain est entériné
Dans trois ans, à compter du 1er janvier 2020, les restaurants collectifs des collectivités territoriales et des établissements publics devront servir au moins 40 % de produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine ou sous mention valorisante, de produits provenant d’approvisionnement en circuit court, ou encore de produits répondant à des critères de développement durable, comme la saisonnalité. Ce volume devra comprendre 20 % de produits sous signe officiel Bio (ou AB) ou issus de surfaces agricoles en conversion biologique. Ces obligations découlent de la loi Égalité et citoyenneté adoptée en lecture définitive à l’Assemblée nationale jeudi dernier, en dépit du non-vote au Sénat le lundi précédent. Elles n’ont pas été rediscutées. Ces mesures découlent du projet de loi pour l’ancrage territorial de la députée écologiste de Dordogne Brigitte Allain, qui a été intégré cet été dans le projet de loi relatif à l’égalité et à la citoyenneté. « Ce vote officialise une démarche positive, associant qualité de service aux usagers et soutien aux filières locales », se félicitait l’association des directeurs de la restauration collective Agores la veille du vote. À noter que la loi instaure un principe d’égal accès à la cantine scolaire, ou d’obligation d’accueil des enfants, après quelques discussions entre députés. Ses promoteurs notent qu’il contribue à la lutte contre la déprise des services publics dans les zones rurales.