Aller au contenu principal

Quel avenir pour l'abattoir d’Ussel trop vétuste ?

Après une période de turbulences en 2022 et un important travail de réorganisation, l’abattoir d’Ussel a retrouvé son équilibre. A long terme, il sera sans doute nécessaire de créer un nouvel outil.

Façade de l'unité d'abattage de Haute Corrèze
L’abattoir d’Ussel apporte à nouveau toutes les garanties sanitaires pour fonctionner. Son objectif est de traiter 3500 TEC par an. Un projet de création d’un nouvel outil est en réflexion.
© Abattoir d'Ussel

L’abattoir multi-espèces d’Ussel n’est pas passé loin de la fermeture administrative. Exploité par le groupement des usagers de l’abattoir d’Ussel (GUAU) qui est aussi propriétaire des murs, la société en grande difficulté financière a été mise en demeure en 2022 par les services vétérinaires sur de nombreux points tels que l’hygiène, la protection animale ou encore la sécurité des salariés.

Aujourd’hui, après un important travail de réorganisation tant au niveau de la gestion que de la direction, « l’abattoir est autorisé à travailler, il est rentable, on a terminé l’année 2022 avec un bilan positif, indique le directeur Stéphane Chalier. La réorganisation a porté ses fruits et lors des audits de levée de mise en demeure fin 2022, les inspecteurs ont estimé que la grosse partie du travail a été accomplie ». L’outil a par ailleurs été redimensionné avec 5 départs sur 23 salariés. Les objectifs sont pour l’heure de « conserver l’équilibre économique en visant un tonnage à 3500 tonnes équivalent carcasse par an », explique le directeur.

La société fidélise ses abatteurs actuels et s’active dans la prospection de nouveaux clients. L’autre objectif à long terme est la création d’un nouvel abattoir. « Celui-ci a soixante ans, il donne des garanties à court terme mais sa conception et sa vétusté ne peuvent pas convenir à long terme », estime Stéphane Chalier.

Considéré comme un outil de développement économique à l’échelle du territoire, l’abattoir travaille sur ce projet avec Haute-Corrèze Communauté et les services de l’Etat. Une première réunion de cadrage aura lieu le lundi 19 juin.

Les plus lus

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio