Protéines végétales : un marché minime en France
S’il est bien développé dans certaines régions du monde, en France, le marché des protéines végétales reste minime. La demande en produits transformés risque de se tasser ; celle en produits bruts reste à construire.

La végétalisation de l’assiette n’est pas seulement une tendance. Elle est le reflet d’un changement sociétal mondial qui résulte de trois raisons principales : la sauvegarde de l’environnement (avec une population sans cesse croissante pour une seule planète ressource), la santé humaine et le bien-être animal. En France, de nombreuses associations qui militent pour les protéines végétales dans l’alimentation humaine sont animées par la protection de la vie animale. Évolution inévitable, la végétalisation de l’assiette est soutenue à travers le monde par des financements privés comme publics (en France, elle est incluse dans le Plan Protéines).
Si dans certaines zones du globe, l’alimentation végétale est très développée et explose de manière exponentielle (Asie, Amérique du Nord…), l’Europe arrive loin derrière. Parmi les pays leaders en Europe : Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne.