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Progression à deux chiffres pour le fin gras du Mézenc


Le 15 février, les génisses seront exposées sur la place de la mairie du Puy-en-Velay.
La saison du « fin gras » a débuté sur le plateau de Mézenc, entre l'Ardèche et la Haute-Loire. Une spécialité qui connaît un succès grandissant depuis quatre ans.

L'engraissement des bœufs de Pâques est une tradition locale multiséculaire entre l'Ardèche et la Haute-Loire. « L'influence du climat méditerranéen permet de produire du foin de qualité à plus de 1 100 mètres d'altitude avec une grande diversité floristique », explique Yannick Pochelon, animateur de l'association Fin gras du Mézenc. Auréolé d'une AOC en 2006, le « fin gras » est un bœuf persillé d'au moins 30 mois, ou plus souvent une génisse de 36 mois. Les bovins sont engraissés progressivement pendant 110 jours au foin naturel à volonté. Ils sont abattus entre le 1er février et le 31 mai, à 280 kg pour les génisses et 320 kg pour les bœufs. Sur 28 communes, l'AOC regroupe 90 éleveurs (qui produisent en moyenne huit bêtes), 80 bouchers traditionnels, une trentaine de restaurateurs et cinq abattoirs. Soutenus par des campagnes de promotion, les acteurs de l'AOC font face à une demande croissante et les 691 bêtes prévues en 2014 devraient être insuffisantes. Pourtant, la production augmente de 10 à 20 % chaque année depuis quatre saisons. « On est à la moitié du potentiel. D'ailleurs, on tente d'engager de nouveaux éleveurs car on manque de volumes », encourage l'animateur. Comme le veut la coutume, les bœufs gras défileront devant les boucheries jusqu'à la fin du printemps. Le 15 février, les génisses seront exposées sur la place de la mairie du Puy-en-Velay. La fête du fin gras clôturera la saison le 1er juin aux Estables (43).

Rédaction Réussir

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