Produits tripiers : une demande très disparate
En ce mois de novembre, déclaré mois des produits tripiers par la filière française, l’heure est à la communication pour tenter de relancer une consommation nationale en perte de vitesse. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats d’abats d’animaux de boucherie et de volailles (frais, surgelés et cuisinés) par les ménages français ont reculé de 2,5 % en cumul du 28 décembre au 2 octobre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt, dont -2,5 % pour les animaux de boucherie et -1,3 % pour la volaille. Les produits tripiers d’animaux de boucherie résistent mieux au désintérêt des consommateurs, la baisse atteignant dans le même temps 3,8 % pour la viande fraîche.
Le veau tire son épingle du jeu (+3,4 %), sous l’impulsion du foie (+2,2 %). En porc, alors que les volumes de viande fraîche s’effondrent, ceux de produits tripiers peinent à se maintenir (-0,9 %), la chute de 6 % des achats de cœur, langue, rognon étant compensée par la croissance des volumes de foie (+1,4 %) et des autres morceaux (+3,8 %). À l’inverse, les achats se replient fortement en ovins (-10,3 %) et gros bovins (-7,3 %), malgré des résultats plutôt satisfaisant en foie de bœuf (+0,8 %) et en cœur, langue et rognon de mouton et d’agneau (+8,2 %).