Aller au contenu principal

Pour ses 25 ans, Babybio relocalise ses oignons bio

La marque d’alimentation infantile a réussi à cultiver des oignons bio sur les parcelles agricoles acquises en 2019. Les légumes seront utilisés dans les recettes d’ici à la fin de l’année.

Babybio a réalisé une croissance de ses ventes de 1,5 % en 2020.
Babybio a réalisé une croissance de ses ventes de 1,5 % en 2020.
© Babybio

À l’occasion de son 25e anniversaire, la marque d’alimentation infantile Babybio a pris la parole et annoncé vouloir poursuivre ses engagements RSE, galvanisée par l’obtention de la labellisation PME+ fin 2020. Cette même année, la société Vitagermine, propriétaire de la marque, a réalisé 76 millions d’euros de chiffre d’affaires, principalement grâce à Babybio. La marque a, par ailleurs, enregistré une croissance de ses ventes de 1,5 % par rapport à 2019, pour atteindre 24,2 % de parts de marché de l’alimentation infantile bio.

Aujourd’hui, 80 % des volumes d’ingrédients utilisés par Babybio sont d’origine française. « Nous avons une marge de progrès et aimerions aller plus loin », ambitionne Audrey Riqur, responsable marque Babybio de Vitagermine. Les équipes ont travaillé sur la relocalisation des oignons bio en réalisant des tests sur les exploitations agricoles de Babybio rachetées début 2019. « En 2020, nos tests ont été catastrophiques, mais, en 2021, nos cultures d’oignons bio ont bien fonctionné. À la fin de l’année, toutes nos recettes qui en contiennent auront été fabriquées à partir d’oignons français issus de nos exploitations, alors que nous nous approvisionnions en Espagne auparavant », explique Audrey Riqur. Babybio poursuivra ses travaux de relocalisation à l’avenir. La totalité des viandes, des ingrédients des brassés sont déjà d’origine française, tout comme 90 % des fruits utilisés.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio