Aller au contenu principal

Porc : un virus anxiogène pour les opérateurs européens

Porc : La semaine dernière, la Belgique a vu ses prix s’effondrer avec l’arrivée de la peste porcine africaine (PPA) sur son territoire, entre blocage d’une partie des exportations et défiance des autres partenaires commerciaux, y compris européens. Pour les autres états membres, le mouvement baissier entamé ces dernières semaines semblait se poursuivre au même rythme mais dans une ambiance commerciale dégradée. L’abattage découpe redouble de prudence. D’une part les consommations nationales manquent de tonus et l’export reste très concurrentiel. D’autre part, nul ne veut prendre de risque, la PPA pouvant à tout moment être découverte dans de grands bassins de production, comme en Allemagne ou en France.

En parallèle, les disponibilités en élevage sont stables à légèrement haussières, ce qui laisse l’opportunité aux acheteurs d’appuyer sur leurs prix d’achat.

Porcelet : Le marché européen du porcelet n’échappe pas à l’inquiétude grandissante du moment suite à l’arrivée de la peste porcine africaine en Belgique. Dans ce pays, les prix du porc s’effondrent, entraînant ceux des porcelets dans leur sillage.

Ailleurs en Europe, les marchés sont déstabilisés et les cours oscillent entre maintien et repli. Des modifications de stratégies commerciales commencent à se dessiner. La prudence est le maître mot chez les engraisseurs qui veulent contenir leurs mises en place et leurs prix d’achat faute de certitude quant à la tenue des cours du porc à moyen terme. En outre, la possible évolution de l’état sanitaire du nord de l’Europe inquiète les pays importateurs. Selon certains observateurs, une partie de la filière espagnole serait désormais réticente à importer des porcelets néerlandais, qui transiteraient par la Belgique ou à proximité. Des comportements similaires ne sont pas exclus dans d’autres pays. Les flux commerciaux pourraient rapidement être modifiés, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les prix.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio