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Porc : un mois de stabilité en Allemagne, nouvelle baisse en France

Le marché du porc européen reste secoué par les mesures chinoises, mais la baisse des prix a un peu ralenti en France cette semaine, la tendance restait stable en Allemagne, mais l’Espagne souffre encore.

graphique de prix
Comparaison des prix du porc en Allemagne et en France sur un an
© Les Marchés

À 176,4 €/100 kg en moyenne en semaine 44, le prix moyen du porc dans l’Union européenne reste légèrement plus élevé que le prix du porc aux États-Unis. La dégringolade des prix communautaires (-17,7 % depuis fin juin et -10 % sur un mois) s’explique avant tout par les tensions commerciales avec la Chine qui se sont traduites par des droits de douane supplémentaires pour le porc communautaire. D’où un effondrement de l’équilibre matière pour les abattoirs européens, qui ne trouvent plus preneurs pour les abats et coproduits. Or, dans le même temps, l’offre est disponible, les abattages européens ont en effet progressé de 1,4 % sur les 8 premiers mois de l’année, signale la Commission. 

Prix du porc stable en Allemagne, en légère baisse en France

Néanmoins, la baisse des cours donne des signes d’accalmie. Le marché allemand est stable depuis quatre semaines, tout comme la cotation danoise. La cotation française a quant à elle perdu 0,5 centime cette semaine, contre -1,6 centime la semaine précédente. En Espagne, l'heure est toujours à la tension avec des pressions sur les prix de la part des abattoirs (-1 centime cette semaine). 

Lire aussi : Pourquoi les effectifs de truies vont reculer en 2026 dans le monde

Si la spirale baissière s’enraye, les abattoirs pourront revenir un peu plus sereinement aux achats avant de reconstituer leurs stocks. Ce regain de demande pourra contribuer à fluidifier le marché. Du côté de la consommation intérieure européenne, la demande hivernale pourrait contribuer aussi à ranimer le marché, même si les fêtes de fin d’année ne sont pas une période traditionnellement favorable à la viande porcine. En France, les achats des ménages restent en retrait dans un contexte économique peu favorable. 

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