Porc : la France n’a pas suivi l’Allemagne

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Publié le 18 mai 2018 - Par Laure-Anne Lefebvre

Porc : Bien que l’Allemagne ait revu sa cotations à la hausse mercredi, le prix de base 56 TMP a joué la carte du difficile maintien le lendemain à Plérin, cédant 0,1 centime. Selon le Marché du porc breton, la demande des abattoirs est soutenue. L’offre demeure toutefois largement suffisante pour couvrir tous les besoins, du fait des retards accumulés avec les récents jours fériés. L’après Pentecôte, surtout s’il est accompagné par une météo plus estivale pourrait prochainement redonner un peu d’allant au commerce.

Découpe : Le marché de la viande d’après-Pentecôte sera tributaire du climat et des mouvements de population de ce week-end et des prévisions météo pour les semaines à venir. L’approche du début de mois et des achats concentrés sur quatre jours pourraient toutefois laisser une impression de commerce plus tonique. Peu de mouvements de prix sont attendues, entre une offre qui devrait être suffisante et adaptée aux commandes, et des cours peu évolutifs en amont de la filière.

Porcelets : Bien qu’encore ralenti par des perturbations logistiques lundi avec la Pentecôte, le marché français du porcelet ne devrait pas se dégrader particulièrement. L’offre s’annonce peu évolutive pour une demande qui attend un signe positif sur le marché du porc. De quoi laisser les cours stables à baissiers selon le rapport offre/demande présent dans chaque groupement.

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