Aller au contenu principal

Bien-être animal
Ovosexage : l’amont mécontent du traitement du dossier par Julien Denormandie

Le dialogue se tend entre l’état et les producteurs. sur la question de la répercussion des coûts de l'ovosexage obligatoire.

La fin du broyage des poussins mâles est annoncée pour 2022

Alors que le ministre de l’Agriculture avait vivement incité les professionnels de la filière œufs à lui communiquer des amendements sur le projet de décret sur l’ovosexage pour faciliter la mise en œuvre de cette réglementation révolutionnaire pour le bien-être animal, l’amont se montre très amer aujourd’hui. 

L’état aurait refusé de prendre en compte les principales propositions de la profession, notamment la mise en œuvre d’un délai supplémentaire. Mais le principal point d’achoppement reste la question des surcoûts.

La filière veut une CVO bien-être, la distribution non

En effet, la filière souhaite la mise en place d’une CVO bien-être. En faisant porter le coût de l’ovosexage de tous les œufs produits en France aux œufs  vendus par la GMS, le surcoût serait de 0,83 centime par œuf. Or la distribution est vent debout contre cette proposition.

L’amont a aussi proposé de n’appliquer le surcoût que pour les œufs vendus en GMS et que l’état prenne en charge le surcout pour l’industrie, ou mette en place des exceptions, notamment pour les poules blanches, solution qui aurait la faveur de la FCD. 

Deux concessions sur la date maximale d'ovosexage et sur l'achat de la machine

L’UGPBV interpelle ce jour le ministre, et menace de montrer vigoureusement son mécontentement dans les jours qui viennent. L’amont s’inquiète, la nouvelle réglementation pourrait par exemple conduire à des importations de poulettes blanches non ovosexées, ce qui mettrait en péril le logo œuf de France qui s’est imposé dans le paysage. 

Selon nos informations, les seules concessions accordées par Julien Denormandie seraient sur la date maximale d’ovosexage qui devait être fait avant 13 j mais qui pourrait monter à 15 j pour tenir compte des week-ends, ainsi que sur l’obligation d’avoir acheté une machine en 2022 qui se transformerait en obligation d’en avoir commandé une. 

 

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio