Aller au contenu principal

Œufs : le marché s’enlise dans la crise

 © CNPO
© CNPO

Calibré : Commerce toujours très compliqué pour l’œuf de table jeudi. Les ventes en grande distribution étaient plutôt correctes et dynamiques, mais bénéficiaient à l’œuf alternatif et non à la cage. En face, la production restait toujours forte. Dans ce contexte, le marché du code 3 continuait de s’embourber, que ce soit en tout-venant ou en calibré. Les stocks s’accumulaient en élevage et les concessions tarifaires continuaient, afin d’écouler les œufs. Quelques flux export ont pu alléger le marché, par exemple vers l’Afrique, mais à des prix très bas. Faute de couvrir leurs coûts de production, de plus en plus de producteurs avancent les réformes et essaient de reculer les mises en production.
En alternatif, les équilibres de marché demeuraient précaires, notamment avec la fin de mois.

Industrie : Aucune amélioration à l’industrie ces derniers jours. Chez les utilisateurs d’ovoproduits, les usines tournaient au ralenti, faute de demande de la restauration hors foyer notamment. Avec les vacances scolaires en plus des mesures sanitaires, les besoins de ce secteur seraient inférieurs de près de 50 % à leur niveau habituel, selon un professionnel. Les fabrications pour les fêtes de fin d’année n’ont pas encore démarré. En conséquence, les industriels de l’œuf ne présentaient pas de gros besoins et limitaient leurs commandes en spot, voire même se retrouvaient trop couverts avec leurs contrats. Les œufs s’accumulaient, et pour éviter trop de déclassements, les vendeurs étaient contraints de faire de nouvelles concessions. Un courant d’affaire à l’export vers l’Europe du Nord et l’Espagne a permis d’écouler des volumes, mais à des prix très bas.
En alternatifs, on observe toujours un phénomène de déclassement. Les œufs bios sont vendus en tant que code 1, ceux de code 1 vont vers le code 2. Aux prix de ces concessions tarifaires, le marché semblait en mesure de garder la tête hors de l’eau pour le moment.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio