Œuf : un marché français plus calme qu’après le 1er mai
Œufs : Le calme était de mise hier en France. Malgré l’ouverture de la plupart des points de vente lundi, les réassorts étaient jugés limités, inférieurs à leur niveau de la semaine passée, que ce soit du côté des détaillants, de la grande distribution, des grossistes ou des centres de conditionnement. Or, les disponibilités en élevage étaient plus étoffées et supérieures à la demande. Déjà fournis avant le long week-end, les stocks ont progressé avec les retards d’enlèvement liés au 8 mai chômé, ce qui incite une partie de la filière à accepter des concessions de prix.
Les cours allemands semblent vouloir se stabiliser cette semaine. La demande est jugée correcte pour la période et l’offre mesurée, l’heure étant plus aux réformes qu’aux mises en place. En Espagne, les cours poursuivent leur repli, en lien avec une production tonique pour une demande export qui montre des signes de faiblesse.
Volaille : Sur janvier et février par rapport à 2016, les importations françaises de viande et préparations de volaille ont progressé de 2,3 % à 99 100 tonnes équivalent carcasse (téc), selon Agreste. Un dynamisme à rapprocher de la croissance des achats de poulet (+4,3 % à 88 200 téc), qui compense largement la baisse des achats de dinde (-3,1 % à 7 500 téc) et de canard (-27,5 % à 2 700 téc).