OCM fruits et légumes : la France veut renforcer les OP et AOP
«L’organisation de producteurs (OP) et l’association d’organisations de producteurs (AOP) sont au cœur du dispositif et doivent le rester », insiste le conseil spécialisé pour la filière des fruits et légumes de FranceAgriMer dans sa réponse à la consultation publique sur la réforme de l’OCM, lancée le 4 juin par Bruxelles. Cette organisation mérite néanmoins d’être améliorée selon les professionnels français. « Les moyens de définition de prix au niveau collectif » et « le renforcement des outils de contractualisation, en permettant notamment la négociation collective de ces contrats par les OP, qu’elles opèrent avec ou sans transfert de propriété » sont notamment évoqués comme pistes de progrès. A propos des règles de concurrence, le document souligne que « la taille des OP/AOP doit être adaptée aux spécificités des produits, des marchés et des territoires » et demande à ce que par définition « le marché pertinent sur lequel opèrent les OP/AOP soit au moins le marché communautaire ». Enfin « l’association des indépendants aux activités des OP est envisageable notamment pour ce qui concerne la prévention et la gestion des crises », estime le conseil spécialisé de FranceAgriMer qui prône une amélioration des outils de gestion de crises et « la création d’outils spécifiques pour stimuler la compétitivité des producteurs individuels ».