Céréales
Nouvelle hausse des céréales en France
L’actualité internationale et les fondamentaux ont permis à l’ensemble des cours des céréales de progresser même si l’activité est réduite. L’appel d’offres égyptien a pu soutenir les cours du blé tendre.
L’actualité internationale et les fondamentaux ont permis à l’ensemble des cours des céréales de progresser même si l’activité est réduite. L’appel d’offres égyptien a pu soutenir les cours du blé tendre.
Période du 7 au 14 janvier. Encore en hausse cette semaine, les cours des céréales ont profité de plusieurs éléments haussiers. La demande mondiale continue de doper les cours sur les places portuaires. Même si l’appel d’offres en blé tendre de l’Égypte de la semaine dernière s’est soldé par l’achat de 120 000 t russes, 120 000 t roumaines et 60 000 t ukrainiennes, écartant l’origine française, il a pu soutenir les cours de la céréale. Un nouvel appel d’offres de cet importateur a été lancé ce mardi. Par ailleurs, si l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani par les forces armées états-uniennes a pu dans un premier temps inquiéter les traders américains, les craintes se sont ensuite dissipées. Mais les dernières évolutions avec le crash d’un Boeing 737 d’Ukraine International Airlines ont fait remonter les tensions. Les cours du pétrole ont d’ailleurs évolué à la hausse à la suite de ces évènements. Notons que les peurs des opérateurs concernant un retour négatif de l’accord commercial entre les États-Unis et la Chine sont également dissipées. La signature était d’ailleurs prévue pour le 15 janvier. Selon les informations disponibles la veille, le texte prévoyait des quotas de vente de produits d’origine États-Unis vers la Chine fixés à 9,64 Mt de blé, 7,2 Mt de maïs et 5,32 Mt de riz. Le rapport USDA (voir ci-dessous), attendu toute la semaine passée par les intervenants du marché des grains, n’a pas eu trop d’influence sur les cours.
Les cours des orges fourragères ont aussi progressé dans le sillage du blé, mais dans une moindre mesure compte tenu d’un intérêt des plus limités sur le marché mondial actuellement. En blé, en revanche, les échanges étaient plus soutenus, malgré un désintérêt maintenant acté de la nutrition animale qui procédera à des reformulations intégrant davantage d’orge et de maïs au détriment du blé devenu trop cher. Les cours du maïs ont eux aussi affiché une progression, mais l’activité reste limitée sur le marché intérieur. Le mouvement de grève des cheminots continue de perturber les échanges et notamment les livraisons.
Correction des stocks de blé de l’UE
Le dernier rapport de l’USDA a corrigé à la baisse les stocks de blé européens à 10,8 Mt (-1,7 Mt) pour la fin de la campagne 2019-2020. L’USDA attend de meilleures exportations européennes, entraînant une baisse des stocks mondiaux à 288 Mt (-1,5 Mt). Les surfaces de blé aux États-Unis pour la prochaine récolte sont attendues en baisse (-1 % par rapport à l’an dernier). En maïs, les stocks mondiaux baissent à 297,8 Mt (2,7 Mt).