Aller au contenu principal

RSE
La Mie câline dévoile son plan pour 2025

Le réseau de terminal de cuisson a dévoilé ses travaux RSE de ces dernières années grâce auxquels l'entreprise est labellisée Enseigne responsable de catégorie A.

La Mie câline, spécialisée dans la distribution et la fabrication des produits de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (BVP) et de produits traiteur crus ou précuits et surgelés, vient d'obtenir le label Enseigne responsable de catégorie A. L’entreprise familiale a obtenu la note de 4,13 sur 5 lors du dernier audit, contre 3,10 sur 5 en 2018, année de l’obtention du label. Un résultat qui vient récompenser plusieurs années de travail sur ces sujets RSE de la part de la société, sur ses propres pratiques, mais aussi par rapport à ses fournisseurs. « Déjà en 2019, nous avions réussi à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre de 13 % par euro de chiffre d’affaires par rapport à l’année 2017 », souligne Sylvia Touboulic Barreteau, directrice déléguée et responsable développement RSE de La Mie câline, et fille du fondateur de l’enseigne André Barreteau.

La société, qui a réalisé 180 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et prévoit une croissance de 10 % en 2021 par rapport à il y a deux ans, investit chaque année 0,5 % du montant de ses ventes dans ses projets RSE et la transition écologique.

96 % de nos matières premières sont françaises

La Mie câline fait en sorte que ses approvisionnements soient le plus vertueux possible tout en privilégiant l’origine France. « 96 % de nos matières premières sont d’origine française », se réjouit Sylvia Touboulic Barreteau. Tous les pains de l’enseigne sont issus de blés et farines français certifiés Culture raisonnée contrôlée (CRC), voire bio. L’enseigne utilise du beurre AOP Charentes-Poitou, des œufs de poules élevées en plein air ainsi que du jambon 100 % français depuis octobre 2021.

La Mie câline s’approvisionnera en chocolat issu du commerce équitable labellisé Max Havelaar à partir de septembre 2022. L’enseigne a, par ailleurs, réduit drastiquement l’utilisation de plastique pour ses emballages et utilise aujourd’hui du carton. « Ces efforts entraînent des surcoûts. La tonne de farine CRC coûte 27 euros de plus, à cause de la prime reversée à l’agriculteur, le beurre AOP coûte 40 % plus cher qu’un beurre standard, pour les œufs plein air, nous avons une hausse des coûts de 15 à 20 %. Les emballages en carton coûtent 50 % plus cher aujourd’hui que le plastique », détaille Sébastien Longépé, directeur industriel de La Mie câline.

Des économies d’eau et d’énergie

Le remplacement des caisses en plastique par des caisses en carton recyclé et recyclable au moment du conditionnement des produits permet à La Mie câline de ne pas laver ces caisses et d’économiser ainsi 3 000 m3 d’eau par an. L’enseigne a installé des panneaux photovoltaïques qui fournissent à son site de production de Saint-Jean-de-Monts (Vendée), 180 000 kWh par an, soit 1,5 % de sa consommation totale. « Il y a des investissements importants, mais derrière, nous réduisons nos dépenses énergétiques et en eau, nous permettant de nous y retrouver », précise Sébastien Longépé. La société travaille sur l’utilisation des eaux de la station d’épuration voisine de son site de production pour refroidir le condenseur, à la place de l’eau propre, dont elle se sert aujourd’hui.

Amélioration constante des conditions de travail

La Mie câline souhaite accélérer la robotisation sur sa fabrication de produits traiteur, où l’assemblage de certains petits ingrédients se fait encore à la main. « Cette opération viendra aider les salariés. Si certains voient leur activité être remplacée par les robots, ils seront réaffectés vers d’autres ateliers où il n’y a pas assez de main-d’œuvre, car d’une manière générale, notre site manque de personnel », regrette Sébastien Longépé, directeur industriel de La Mie câline.

Les plus lus

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio