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Négociations commerciales : Pourquoi Brin d’Olivier doit augmenter ses tarifs de 11%

En pleine négociation commerciale, Bruno Fleith, président du Brin d’Olivier, prend la parole pour expliquer pourquoi il a besoin d’augmenter de 11% ses tarifs auprès de la grande distribution.

© Brin d'Olivier

La société drômoise spécialisée dans les olives et l’huile d’olive, Brin d’Olivier, affirme avoir besoin d’augmenter de 11% ses tarifs auprès de la grande distribution. Pour l’entreprise, les coûts de production s’envolent. Sur ce besoin de hausses, « la quasi-intégralité représente le coût des matières premières agricoles », explique son président, Bruno Fleith.

A cela s’ajoute d’autres difficultés liées à une production d’olive faible dans toutes les zones de production et sur toutes les variétés d’olives en raison du dérèglement climatique et de la sécheresse historique. « On note ainsi des répercussions majeures sur le calibre du coup plus petit des olives et un tonnage global en très forte baisse sur tout le bassin méditerranéen. Pour exemple, les oléiculteurs de la région de l’AOP Nyons, partenaires du Brin d’Olivier, qui sont en train de terminer leurs récoltes, réalisent cette année autour de 10% de la récolte de 2021 pour les olives de table. Nous prévoyons donc des prix d’achat jamais atteints sur le bassin méditerranéen », fait-il savoir.

La hausse des prix de l’énergie, l’augmentation des coûts de transport et la difficulté à se procurer des emballages (forte hausse du prix du verre et difficultés d’approvisionnement) viennent compliquer la situation. « Le verre utilisé pour la création des bouteilles d’huiles d’olive et des bocaux d’olives se fait de plus en plus rare : nous allons ainsi être contraint de changer de modèles », explique le président.

« La société drômoise redouble d’effort pour trouver un terrain d’entente avant le 1er Mars, date à laquelle les nouveaux tarifs doivent être appliqués », précise-t-il.

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