Aller au contenu principal

« Natup bien plus forte que Cap Seine et Interface Céréales seules »

Deux ans après la fusion entre Cap Seine et Interfaces Céréales, Natup se sent plus forte et prête à relever de nouveaux défis de diversification.

(De gauche à droite) Jean-Charles Deschamps et Patrick Aps, respectivement, président et directeur général de Natup. © Natup
(De gauche à droite) Jean-Charles Deschamps et Patrick Aps, respectivement, président et directeur général de Natup.
© Natup

Né il y a deux ans de la fusion entre Cap Seine et Interfaces Céréales, le groupe Natup affiche un chiffre d’affaires de 1,192 milliard d’euros sur son exercice 2019-2020, en léger repli, pour un excédent brut d’exploitation qui progresse de 35,3 à 41,3 millions d’euros et un résultat net qui passe à 17,7 M€ contre 15,2 M€ au 30 juin 2019. « Nous n’avions jamais atteint ces niveaux de résultats. Cela a été possible par la fusion et par notre diversification qui nous expose moins à des flux d’activité », a expliqué Patrick Aps, directeur général du groupe. La politique de diversification du groupe engagée depuis la fusion s’est avérée être l’une des clés majeures de ses bons résultats face à la crise. « La fusion est digérée et même bien digérée. Natup est bien plus forte que Cap Seine et Interfaces Céréales seules », estime le président, Jean-Charles Deschamps. La diversification s’est notamment faite en fruits et légumes. Si le pôle légumes du groupe, présent en première et cinquième gamme, a été affecté pour 30 ou 35 % de son chiffre d’affaires par l’absence de débouché en restauration hors domicile, son excédent brut d’exploitation ressort toutefois à 15 millions d’euros, un niveau estimé « extrêmement satisfaisant » par son directeur général. L’activité du frais a permis de compenser l’arrêt de la restauration hors foyer.

Parmi les démarches menées cette année, citons l’engagement de la filière légumes aux côtés de C’est qui le patron ? ! avec des pommes de terre issues de l’agriculture raisonnée, répondant au minimum à une certification environnementale de niveau 2. Celle-ci sera proposée très largement aux adhérents en 2021.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio