Mieux gérer la volatilité des matières premières
La volatilité se remet à souffler le chaud et le froid sur les matières premières végétales après s’être calmée quelques mois seulement, depuis mars dernier. L’incertitude climatique aux États-Unis agite le maïs à Chicago et plus particulièrement le soja, source de protéines pour les élevages du monde. Depuis 2007 qu’elle sévit, la volatilité a fait considérablement augmenter le « risque prix » des organismes collecteurs de céréales. Coop de France invite actuellement toutes les coopératives céréalières à signer la « Charte de bonnes pratiques du risque de prix ». Celle-ci a pour but d’encourager la mise en place de gouvernances adaptées (séparant les fonctions de décision, d’exécution et de contrôle) et de services de détermination et de gestion du risque. La hausse tendancielle des prix des matières premières agicoles reste un autre phénomène, impossible à gommer celui-ci, qui impacte l’agroalimentaire. Elle aussi reprend son cours après le repli des prix des céréales depuis l’hiver dernier. Et d’ailleurs, les fabricants d’aliments et éleveurs ne manqueront pas de faire remarquer au prochain Space, rendez-vous de l’élevage à Rennes, que les céréales restent plus chères aujourd’hui qu’avant la flambée de 2010. Sans compter que les matières premières protéiques restent perchées depuis juillet 2012. Gérer au mieux le prix de ses matières premières reste donc un impératif pour l’agroalimentaire. Tour de piste des solutions.