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Maïs : le repli des bourses fait chuter les prix

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.


 

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre sur le marché physique français se sont stabilisés sur Euronext et donc le marché physique français entre les séances du 29 juillet et du 5 août. Les valeurs ont été tiraillés entre inquiétudes sur les qualités en France, en Allemagne, en Russie... et la chute des places boursières mondiales, ce qui a pesé sur le dollar, renchérissant par ricochet la valeur de l’euro. Cela affecte la compétitivité à l’export des origines européennes. De plus, la concurrence internationale reste féroce. L’offre états-unienne s’avère très abondante et attractive, tout comme l’origine russe, qui peine à trouver preneurs chez ses clients traditionnels que sont la Turquie ou encore le Pakistan, et doit donc se reporter vers d’autres acheteurs. En France, les récoltes touchent à leur fin, avec des volumes réduits et une qualité disparate. Au 29 juillet, elles étaient faites à 67 %, d’après Céré’Obs.

Peu de changement en blé dur

Les cours du blé dur sur le marché physique français ont peu évolué, conséquence d’un marché qui peine toujours à se dynamiser. De plus, la concurrence internationale s’annonce une nouvelle fois féroce. La Turquie pourrait de nouveau récolter plus de 4 Mt de blé dur, et la Russie obtenir des volumes aux alentours des 2 Mt, avec toutefois des interrogations sur les qualités. La récolte française est faite à 88 % au 29 juillet, d’après FranceAgriMer.

Baisse des prix de l'orge fourragère dans le sillage du blé tendre

Les tarifs de l’orge fourragère sur les places physiques hexagonales se sont effrités entre le 29 juillet et le 5 août. Les échanges en portuaire sont de nouveau au point mort. Sur l’intérieur, les FAB procèdent à des couvertures qualifiées « d’épicerie », au vu des faibles volumes échangés.

L'abondance de l'offre de maïs aux Etats-Unis pèse sur les marchés

Les cours du maïs ont cédé du terrain lors des sept derniers jours. La principale raison est l’attente d’une bonne récolte aux Etats-Unis. Ajoutons à cela la fin des récoltes au Brésil. De plus, le contexte macroéconomique n’est guère favorable à un renchérissement des valeurs. Les bourses se sont fortement repliées, compte tenu des inquiétudes quant à la santé macroéconomique mondiale. Le pétrole s’est effrité, entraînant dans son sillage l’éthanol, fabriqué à partir de maïs, entre autres. La baisse de production attendue en Europe de l’Est (Ukraine, Bulgarie, Roumanie, Hongrie etc.) passe pour le moment au second plan. Au niveau hexagonal, les échanges sont au point mort, compte tenu de la faible attractivité de la graine jaune en formulation.

Rédaction Réussir

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