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Coopérative
Lur Berri résilient face aux aléas de l’exercice 2020-2021

Fort de ses 1,33 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2020-2021, la coopérative Lur Berri s’est montrée résiliente sur l’exercice malgré la pandémie, la météo et la grippe aviaire.

De gauche à droite : Frédéric Hialé, futur directeur général de Lur Berri ; Eric Narbais-Jaureguy, président de Lur Berri ; Olivier Gémin, directeur général sortant
© Lur Berri

Le groupe coopératif Lur Berri a connu un exercice 2020-2021 perturbé, mais annonce dans un communiqué avoir néanmoins réalisé 1,33 milliard d’euros de chiffre d’affaires sur la saison, en recul par rapport à 2019-2020 qui affichait un chiffre d'affaires de 1,448 milliard d'euros. En revanche, son excédent brut d'exploitation a progressé de 5,8% pour atteindre 114,8 millions d'euros. La société a su se montrer résiliente pendant une année perturbée par la crise sanitaire, des conditions climatiques défavorables ainsi que la grippe aviaire.

En effet, la pandémie a « ralenti l’activité RHD de Labeyrie Fine Foods (LFF) […]. La distribution a préféré jouer la carte de la prudence en passant moins de commandes qu’habituellement afin d’éviter trop de stocks en magasin en cas de demande atone », souligne le groupe dans son communiqué. Les fêtes de fin d’année 2020 ont néanmoins été satisfaisantes pour LFF, qui a connu une légère baisse de son chiffre d’affaires mais un renfort de son taux de marge grâce à une optimisation du mix produits.

Les semis et les récoltes de maïs ont été perturbés par une météo défavorable au printemps et à l’automne. La sécheresse de l’été 2020 a provoqué une baisse historique des volumes en collecte de céréales (-30 %), s’accompagnant d’une forte volatilité du marché.

Enfin, la troisième épizootie d’Influenza Aviaire a conduit au dépeuplement de palmipèdes et a entraîné un arrêt de certains sites d’élevages jusqu’à 5 mois, engendrant une baisse de -40 % de la production.

Lur Berri poursuit néanmoins ses projets de développement de nouvelles filières céréalières, avec le soja local notamment, à destination de sa branche nutrition animale Lurali, ainsi qu’une filière pois chiche avec Blini et l’Atelier Blini. Le groupe a notamment investi 1,1 million d’euros dans la construction de nouveaux silos sur son site Cornelis à Fronton (Haute-Garonne).

Une approche transversale des filières

Face aux évolutions sociétales et des demandes RSE toujours plus marquées, le groupe Lur Berri a fait évoluer son organisation au sein de son pôle agricole vers une approche plus transversale des filières appelée « la Ferme Lur Berri ».

Ce nouveau fonctionnement « permet de développer le maximum de synergies opérationnelles, marketing et commerciales, de simplifier la logistique entre les différents métiers et d’apporter les réponses transversales attendues par les filières », précise le groupe.

Une nouvelle direction générale

Après 34 ans passées dans le groupe Lur Berri dont 22 années en tant que directeur général, Olivier Gémin passe la main à la fin de l’année 2021 à Frédéric Hialé avec une prise de fonction dès le 1er janvier 2022. Il était, depuis le 1er janvier 2020, directeur général adjoint en charge du pôle agricole, regroupant les filières animales et végétales de Lur Berri.

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