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Le Crédit Agricole pointe les difficultés de l’industrie des viandes
L’industrie alimentaire n'investit toujours pas assez

La rentabilité des capitaux investis a particulièrement décliné dans l'abattage.
© LMH

Les IAA n’investissent pas assez pour stabiliser le vieillissement des outils, constate le Crédit Agricole dans son Observatoire financier des entreprises agroalimentaires de 2018. Les données financières de l’année 2017 montrent en particulier une « dégradation marquée du taux d’amortissement » dans les grandes entreprises (de 500 à 1000 millions d’euros de chiffre d’affaires) des viandes et fruits et légumes. Dans les viandes, les investissements ont représenté 2,6% du chiffre d’affaires d’un échantillon d’entreprises de toutes tailles, et de 1,7% pour les entreprises réalisant moins de 500 M€ de chiffre d’affaires. Le niveau est notablement faible en dehors des 10 opérateurs qui ont concentré 80% des investissements. Si le « taux de vieillissement de l’outil », de 64%, « témoigne d’un outil industriel en relativement bon état » dans les viandes, selon la synthèse, celle-ci souligne un manque de rationalisation et d’automatisation, comparativement aux voisins danois et espagnols. L’année 2017 a été marquée dans les viandes par une forte baisse de la rentabilité des capitaux investis : le Roce global (rentabilité des capitaux employés, ndlr) constaté sur l’échantillon est de 5,5% contre 8,3% en 2016, et il a particulièrement décliné dans l’abattage. Si la volaille conserve un Roce de 8,7% dans l’ensemble de l’échantillon, près de la moitié des industriels de ce secteur ont un Roce négatif.

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