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Sécurité
Les IAA s’équipent en masques de protection

De nombreux acteurs se sont mobilisés pour protéger la main-d’œuvre et les produits des entreprises agroalimentaires face au Covid-19. L’approvisionnement en masques est rendu plus simple par le gouvernement.

Le masque de protection doivent être jetés dès qu'il est souillé ou mouillé. © DR
Le masque de protection doivent être jetés dès qu'il est souillé ou mouillé.
© DR

La semaine dernière, les initiatives pour protéger les salariés des entreprises agroalimentaires se sont multipliées de la part du gouvernement, de l’Ania, de l’Anses, de l’Afnor, mais aussi des entreprises elles-mêmes. « Les sociétés ont fait preuve de solidarité envers le milieu hospitalier avec de nombreux dons de masques, d’équipements de protection », précise un porte-parole du Cniel. Ces opérations ont été saluées, mais interrogent sur les stocks d’équipements des sociétés agroalimentaires. « Il reste des stocks de masques dans l’industrie charcutière malgré les réquisitions, que le gouvernement s’est engagé d’arrêter », remarque Bernard Vallat, président de la Fict.

L’Ania a publié le 26 mars un guide des bonnes pratiques face à l’épidémie de Covid-19 pour aider les entreprises agroalimentaires à protéger leur main-d’œuvre et leur production. Le guide revient sur les différents types de masques que les salariés peuvent porter : les masques chirurgicaux ou les masques FFP2. « Il ne s’agit pas d’une obligation réglementaire, mais d’un choix de l’opérateur de l’intégrer dans son plan de maîtrise sanitaire », rappelle le guide de l’Ania. « Les masques aux normes, utilisés dans l’agroalimentaire, diminuent les risques de transmission par les gouttelettes infectieuses produites lorsqu’on éternue, parle ou respire », précise Bernard Vallat.

Un approvisionnement en masques simplifié

Didier Guillaume a déclaré sur France Info le 26 mars : « on a ouvert la possibilité de commander des masques, et l’alimentaire est le secteur prioritaire ». Pour faciliter l’approvisionnement de la France en masques protecteurs, le gouvernement a annoncé une simplification des procédures de contrôle des masques importés tout en maintenant un niveau adéquat de sécurité. « Les masques au marquage CE peuvent être désormais librement importés, indépendamment du mécanisme national de réquisition », indique-t-il dans un communiqué. Pour faciliter leur production en France, un patron de masque utilisé dans les hôpitaux a été partagé aux entreprises.

Les sociétés sont en relation avec l’industrie textile

« De nombreuses sociétés ont trouvé des partenaires et des volontaires en local pour leur en fabriquer en quantité significative. Les entreprises ont aussi été mises en relation avec l’industrie textile », souligne le Cniel. Le ministère du Travail a autorisé le 27 mars l’utilisation des masques périmés depuis 24 mois à condition d’avoir été stockés dans des conditions conformes à celles prévues par le fabricant. De son côté, l’Afnor a mis à disposition des entreprises francophones un cahier des charges pour faciliter et accélérer la fabrication des masques à effet barrière. Les critères de protection de cet équipement ont été validés par 150 experts.

Enfin, l’Anses rappelle que « les masques diminuent les risques d’exposition à condition d’être utilisés correctement et ne remplacent pas les gestes barrière et les mesures d’organisation du travail prises par l’employeur ». De son côté, l’Ania encourage les employeurs à prévoir des communications et formations pour apprendre aux salariés à bien utiliser les masques.

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