Volaille
« Les heures pèsent sur des salariés qui ont su s’adapter »
Le groupe a renforcé la production de ses sites spécialisés pour la GMS, salue l’adaptabilité de ses salariés et va organiser les heures de récupération pour faire souffler sa main-d’œuvre.
Avec la crise liée à la pandémie de Covid-19, le groupe volailler français LDC a vu l’activité de certains de ses sites spécialisés dans la restauration être mis à l’arrêt. Ses sites de production pour la GMS ont en revanche connu une hausse d’activité d’en moyenne 15 %. « Nous avons été limités dans l’augmentation de notre production, car les plans de volaille sont établis des mois à l’avance », précise Dylan Chevalier, responsable développement durable du groupe LDC. Au total, l’activité globale de LDC a diminué de 7 %, mais l’évolution de la production au sein des différents sites du groupe a été très variable.
Le dialogue social va se poursuivre
La société a fait face à un pic d’absentéisme qui a atteint 16 % au cours des deux premières semaines du confinement, pour se stabiliser autour de 9,5 %. « Certains sites spécialisés dans la restauration ont réorienté leur activité vers la GMS pour compenser leur perte d’activité et soulager les salariés travaillant pour les produits destinés à la GMS », rappelle Dylan Chevalier. Bien que LDC ait embauché des intérimaires et des étudiants, « certains salariés ont éprouvé de la fatigue. Les heures supplémentaires pèsent sur les esprits. Les salariés ont fait preuve d’une adaptabilité remarquable », ajoute-t-il.
LDC entend poursuivre le dialogue social entamé avec ses salariés afin d’organiser des récupérations d’heures. « Tout le monde a besoin de repos », poursuit Dylan Chevalier.
Les règles de sécurité sanitaire renforcées
Afin d’adapter son fonctionnement aux gestes barrières, le groupe LDC a adapté ses horaires de production afin d’éviter les croisements des différentes équipes. Les consignes de sécurité ont été affichées à de nombreux endroits ; les bureaux ont été séparés par des barres de plexiglas. « Nous nous sommes rapidement équipés en gel hydroalcoolique et en masques. Nous avons renforcé des règles de sécurité qui étaient pourtant déjà présentes dans l’agroalimentaire », conclut Dylan Chevalier.